Catherine Revel, née Gaydou (23 novembre 1830-5 janvier 1930), domine par sa foi, les débuts de l’œuvre en Italie ainsi que l’enfance d’Alfred Vaucher. Adhérente d’un petit groupe encore attaché au Réveil vaudois, elle représentait un terrain favorable pour les prédications de Czechowski. Ayant compris la vérité du sabbat, elle commença d’observer le septième jour avec son mari Barthélémi. Mais ce dernier ne put supporter les moqueries de son entourage et défendit à Czechowski d’entrer dans sa maison. Pour cette raison, son épouse ne put recevoir le baptême que plus tard, par un pasteur baptiste, mais elle resta fidèle à la vérité qu’elle avait connue et témoigna de sa foi dans son entourage. Elle constitua le noyau initial de l’église de Torre Pellice et en représenta l’âme ardente pendant de nombreuses années. Elle fit ce qu’elle put pour que sa fille Méry se marie avec un adventiste. Malheureusement, elles furent trompées toutes les deux par les propos de Jules-Alfred Vaucher et consentirent au mariage ; Dans la débâcle qui s’ensuivit, elle se chargea de l’éducation d’Alfred pendant son enfance. Elle lui inculqua l’amour de la vérité, enracinée dans la lecture quotidienne de la Bible, et les vertus qui formèrent la base de son caractère, tous les deux, à cause de leur longévité, ont été témoins et souvent acteurs de toute l’histoire de l’adventisme dans certains pays d’Europe. (Pour des renseignements supplémentaires, voir, dans Revue adventiste, les articles de J.-D Geymet, 1er mais 1922 ; J. Vuilleumier, 15 février 1935 ; Alfred Vaucher, juin 1976)
Extrait de : Pietro Copiz, "Alfred Vaucher au fil des ans", Revue adventiste 15 juin 1987, p.3