En 1913, L. Tièche, président de l’Union latine, invite Alfred Vaucher à travailler à Paris, où ce dernier se rend en septembre 1913. Apres l’assemblée d’Yverdon en 1914, Alfred Vaucher doit se transférer à Genève, bien que le logement reste à Paris, car il est rédacteur du périodique Les signes des temps, qui s’imprime à Gland (les armées allemandes sont proches de Paris). Il prêche dans bien des églises de Suisse romande. En 1917, il est consacré. Il visite les églises de la France non occupée et remplace L. Tièche en 1918 pour une tournée en Italie, où il visite toutes les églises. Au moment de rentrer le visa lui est refusé, car il est soupçonné d’espionnage, et doit rester sept mois en Italie. Il revoit sa famille au mois d’août à l’assemblée de Nîmes, où il est nommé président de la Fédération des églises de France, tout en restant rédacteur. Mais il ne doit pas s’occuper des questions administratives, car L. Tièche, qui réside à Paris, s’en charge. Un peu plus tard, on ajoute aux fonctions d’Alfred Vaucher aussi celle du secrétaire de l’Union. En 1920, de janvier à avril, sans quitter ses autres responsabilités, il enseigne au cours biblique de Nîmes dirigé par Jules-César Guenin (1883-1965). En donnant des cours d’histoire du christianisme, philosophie de l’histoire et littérature, il découvre sa vocation profonde.
Extrait de : Pietro Copiz, "Alfred Vaucher au fil des ans", Revue adventiste 15 juin 1987, p.3-4