ALFRED VAUCHER (1887-1993)

Inventaire collection Copiz (12) : documents biographiques

Inventaire collection Copiz (9) : "Histoire d'un témoignage d'Ellen White en Suisse"

P. Copiz a fait une étude très documentée sur les circonstances du mariage de Jules-Alfred Vaucher et Méry Revel, les parents d'Alfred Vaucher. Cette étude met surtout en lumière l'histoire d'un "témoignage" d'Ellen White, qui était en rapport direct avec ce mariage. Pietro Copiz résume ainsi cette histoire :

Inventaire collection Copiz (1) : cahiers d'école d'Alfred Vaucher

Les grands-parents

 

Extrait de : Pietro Copiz, "Alfred Vaucher au fil des ans", Revue adventiste 15 juin 1987, p.3 

L’enfance et la préparation (1887-1903)

Extrait de : Pietro Copiz, "Alfred Vaucher au fil des ans", Revue adventiste 15 juin 1987, p. 2-3 

Alfred Vaucher est né le 18 mars 1887 à La Pounsa, Luserna-San Giovanni, près de Torre Pellice, dans les vallées vaudoises du Piémont.

Son père, Jules-Alfred Vaucher, et sa mère, Méry Revel, se sont séparés quelques mois après leur mariage, célébré le 10 juin 1886. La naissance  a donc eu lieu dans des circonstances fort tristes. La mère ne faisait que pleurer. Elle n’avait pas assez de lait et devait porter chaque jour son enfant chez une voisine qui avait plus de lait qu’il ne fallait pour son bébé. 

"Un petit Timothée..."

Extrait de l'interview d'Alfred Vaucher par John Graz en 1980

"Je suis né dans une famille adventiste dans les vallées vaudoises. Nous n’avions là qu’un petit groupe. C’étaient toutes des personnes âgées. J’étais le seul jeune. J’étais un enfant. Et naturellement je trouvais que les réunions étaient longues, longues, longues… ; on était à genoux pendant longtemps. Je ne comprenais pas grand chose ; j’avais sept ou huit ans.

(…) J’avais l’impression que j’étais en famille, avec des bonnes vieilles dames. Il y avait ma grand-mère qui était âgée. C’était la première adventiste en Europe. Et puis avec elle, il y avait 2 ou 3 autres, enfin… il y avait peut-être une dizaine, une quinzaine de personnes, presque toutes des femmes âgées. J’étais bien ! On me choyait, on m’appelait un petit Timothée ! On avait une grande confiance en moi. On avait de grands espoirs. On pensait que j’allais faire des miracles dans l’œuvre adventiste."